vendredi 2 septembre 2011

Tournicoti Tournicoton, Ya de quoi se tirer les cheveux !

Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais la plupart des femmes jouent avec leurs cheveux. Certaines vont même jusqu'à provoquer une des dégâts dramatiques à trop tirer sur « la corde ». On appelle ca la Trichotillomanie. Il s’agit d’un trouble caractérisé par l’arrachage compulsif de ses propres cheveux. Jouer avec ses cheveux peut paraitre banal, mais ce phénomène poussé à l’extrême peut avoir des conséquences non négligeables sur la nature même du cuir chevelu.

Mais pas d’inquiétude majeure : en temps normal, le fait de jouer avec ses cheveux, d’enrouler une mèche sur ses doigt et de les tirer peut être une habitude complètement inoffensive, et ne cause en général aucun dommage si c’est délicat. Mais il faut faire attention, en particulier chez les femmes au  moment de la puberté et de la ménopause.
CAUSES
Les études n'ont pas encore montré de cause certaine. Une mutation génétique impliquée dans la trichotillomanie aurait été identifiée mais cette piste reste encore à explorer. Souvent la trichotillomanie apparaît après un traumatisme (stress trop important, une grosse angoisse, une dépression…), mais elle peut également commencer sans raison (apparition d’un TOC).
La trichotillomanie peut être épisodique ou continue, d'intensité variable. Car comme tout comportement impulsif, le sujet ne peut s’empêcher de se toucher les cheveux et de les arracher. Il peut connaître des périodes d’inactivité et puis une soudaine reprise inexpliquée.

Il n’y a d’ailleurs pas que les cheveux qui sont concernés par ce phénomène. Sont également touché les cils et les sourcils mais tous les poils du corps peuvent l'être aussi (bras, jambes, torse…). Certaines personnes, en particulier les enfants, peuvent aussi arracher les poils d’autres personnes ou de son chien, son chat. Aussi fou que cela puisse paraitre, les sujets atteints de trichotillomanie jouent et/ou ingèrent les poils arrachés. Non mais manger ses cheveux ??? C’est quand même dingue. Certain considère cela comme un trouble obsessionnel compulsif (TOC) mais ce comportement, même s'il est compulsif, procure du plaisir (ce qui augmente la difficulté à arrêter), n'est pas tout à fait un TOC. En réalité, certains auteurs et scientifiques s'accordent pour considérer que la trichotillomanie présente tous les critères d'une addiction comportementale (persistance du comportement malgré les conséquences psychologiques et sociales, plaisir lié à l'arrachage, pensées anticipatoires, soulageantes et permissives autour de l'arrachage…

Vous noterez au passage que c’est de la que vient l’expression « s’arracher les cheveux » !

CONSEQUENCES
Pour certains la perte de cheveux peut être minime, tandis que pour d’autres la trichotillomanie peut entraîner de sérieux dommages physiques comme la calvitie totale et une importante détresse psychologique. Certains trichotillomanes peuvent ne plus avoir d'activité professionnelle, et ne plus vouloir sortir de chez eux. Cependant dans la plupart des cas, les trichotillomanes redoutent essentiellement que leur trouble soit découvert (ils évitent d'aller à la piscine, prennent parfois plusieurs heures pour se coiffer) et utilisent de nombreux subterfuges (coiffures, foulards, maquillage) pour le cacher.

La trichotillomanie est fortement associée à une image négative de soi et particulièrement de son corps, une anxiété et une frustration importante, de la dépression, une faible estime de soi,  et un sentiment de ne pas être attirant. En effet, 80% des trichotillomanes rencontreraient des difficultés avec leur image corporelle, et plus de 20% d'entre eux présenteraient un trouble de type dysmorphophobie. Selon certaines études, de 17 à 75% des trichotillomanes cachent leur trouble à leur entourage.

Un certain nombre de patients sont également confrontés à l'incompréhension du corps médical face à ce trouble, due à une certaine méconnaissance de la trichotillomanie, qui peut être perçu de façon triviale et sans prendre en considération les implications émotionnelles et psychosociales. Or ceci ne peut qu'augmenter le sentiment de honte et le repli sur soi chez la personne.

La trichotillomanie s'accompagne souvent d'autres troubles psychologiques comme la dépression, le narcissisme, l’anxiété…

SOLUTIONS
Le traitement se base généralement sur l'âge de l'individu. La majorité des enfants de moins de 10 ans conservent ce type de trouble lorsque les conditions leur sont favorables. Chez les jeunes adultes, établir un diagnostic et quelques préventions est une solution rassurante pour la famille et le patient. Les interventions non-pharmaceutiques, incluant les programmes de modification comportementale, peuvent être considérées comme faillibles d'après les psychologues ou psychiatres. Lorsque la trichotillomanie survient à l'âge adulte, elle est souvent associée à d'autres troubles mentaux.

Il existe cependant d’autres approches pour traiter la trichotillomanie mais cela nécessite beaucoup de temps et de patience. Les cliniques de Trichologie du Docteur Philip Kingsley de Londres ou New-York proposent des solutions après une étude de vos cheveux. La bonne nouvelle, c’est que les cheveux peuvent se régénérer. Non pas avec une baguette magique, mais avec une analyse approfondie des causes, on peut essayer de régénérer une partie des cheveux.

Un diagnostic doit-être précis ! Une trichotillomanie n’est pas une pelade. Aussi les traitements à apporter ne sont pas les mêmes. Et dans ce cas, on peut espérer une repousse du cheveu, partielle ou totale.
Moralité, si vous souffrez de trichotillomanie, les experts des cliniques Philip Kingsley sont attentifs à vos maux et peuvent sous certaine condition vous apporter des solutions efficaces.
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6 commentaires:

  1. Bonjour .. et merci pour cet excellent article, je suis trichotillomane depuis 30 ans..ça remonte à ma plus tendre enfance, et je serai incapable de vous dire comment cela a commencé.
    Il y a des périodes de crise et de rémissions, là c est plutot une période calme, les cheveux commencent à pousser.. mais c est long.. Et je ne suis pas à l'abri d une crise..

    La repousse est longue et on ne sait pas forcément comment prendre soin de ses cheveux, du cuir chevelu et aider à la repousse..

    Si vous avez des conseils, je suis preneuse.. Merci

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  2. Bonjour Farida,

    Pour répondre à votre message (très sympathique et je vous en remercie) il n’y a pas de remède miracle contre la Trichotillomanie.
    Vous l’avez dit, c’est long et lent. On n’est jamais à l’abri d’une crise.
    Je ne suis pas docteur, encore moins marabout, je ne vais donc pas vous prescrire une potion magique en vous faisant croire que dans 10 jours vous serez guérie et que vous retrouverez toute votre chevelure.
    Comme évoqué dans mon article, Philip Kingsley est un Trichologiste qui dispense ses soins dans ses cliniques de Londres et de New-York. Diagnostic et soins. Encore faut-il pouvoir s’y rendre.
    A mon niveau, le seul conseil que je peux vous donner, c’est de prendre les PK4 Hair. Il s’agit d’un complément alimentaire qui favorise la repousse du cheveu, le rend plus fort et en meilleure santé. 2 gélules chaque matin au petit déjeuné pendant 2 mois.
    Plus que des médicaments, votre environnement est essentiel à la repousse de vos cheveux. Il faut être entouré de beaucoup d’amour, avoir un régime alimentaire équilibré et sain.

    Soyez heureuse et votre corps vous le rendra.
    Grégory

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  3. bonjour, merci pour cet article! je suis toucher aussi par cette maladie à l'âge de onze ans aprés avoir perdu mes cheveux d'un seul coup! dès que j'ai perdu mes cheveux ils sont devenu fins et je me coiffe tte seule un jour j'ai découvert des cheveux dans ma tête à paeine je touché ils tombaient, et depuis ce jour j'ai pris l'habitude et cela fait 11 ans que je m'arrache les cheveux, j'essaye dy arrêter mais dè fois ca me reprend la culpabilité et le regret me suit apré avoir fait la bétise c'est affreux je pleure en plus j'ai de beau cheveux comment pourrai je me faire un tel mal à moi meme????????!!!!!!!!!!!!!!!!! je vous assure que ca fait mal!

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  4. j'aimerai savoir s'il ya des conséquences graves plus tard le fait de s'arracher les cheveux est ce que ils continueront à pousser?? j'ai très peur de ne pas y arrêter!! merci bcp

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  5. Je ne suis pas docteur du cheveu moi-même, mais de part mes échanges avec les professionnels et les experts, je suis cependant en mesure de vous rassurer en vous disant qu’il existe des solutions. Le cheveu a des pouvoirs non pas magiques, mais il peut se régénérer, et c’est une bonne nouvelle. Mais attention, pas de remède miracle, et cela prend pas mal de temps.
    Pour se faire, il faut consulter les professionnels en la matière. Avec de la volonté et un bon diagnostic on peut réellement envisager une régénération du cheveu.
    Si vous le souhaitez je peux vous indiquer les coordonnées de la clinique Philip Kingsley de Londres.
    Pour toute question, vous pouvez m’adresser un mail à l’adresse suivante : gescriva@byfamily-r.fr, je serai ravi de vous orienter vers des personnes compétentes sur le sujet.

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  6. Bonjour, je vais avoir 16 ans et quasi tout le temps, les gens de mon entourage me font remarquer que je chipote sans cesse à mes cheveux : je les tournicote, j'arrache les pointes, je les coiffe tout le temps ou alors quand je les attache j'ai l'habitude d'arracher toutes les mèches de ma couette une par une. Sur le moment, quand on me fait la remarque je lâche mes cheveux mais ça dure à peine une minute je contrôle vraiment pas ça, je peux juste pas m'en empêcher. Bon j'ai pas de perte apparente de cheveux, j'ai toujours mes longs cheveux, mais je sais qu'il faut que j'arrête, seulement c'est impossible et quand je fais pas ça je m'arrache les cuticules. Je sais vraiment pas pourquoi je fais ça c'est juste impulsif, je sais même pas quand je le fais jusqu'à ce qu'on me le fasse remarquer. C'est vrai que je suis quelqu'un d'assez anxieux, je me compare sans cesse aux autres, je me trouve jamais assez bien...

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